Il y eut des natures mortes, à la lumière changeante et la construction de l’espace.
Le golf et sa gestuelle particulière, le football, pour une esthétique de la mise en scène de son spectacle...Toujours et encore, les sports équestres et pour principal acteur :
le cheval, beau, noble par excellence, généreux...
Quand contrainte d’interrompre l’équitation, il ne me resta plus que la nécessité de le peindre. Mais, aussi et surtout, un lieu un endroit magique: L'océan
Une odeur de varech, le bruit du vent dans les drisses des bateaux de plaisance et l’agitation des mouettes. Les étranges camaïeux de ses reflets, les échanges lumineux du ciel et de l’eau, les coques des chalutiers aux couleurs vives, bleues, vertes, turquoises ou oranges, contrastant avec la blancheur des mâts. Les gris du ciel, et des habitations... Sur les quais où s’emmêlent les cordages, filets, multiples casiers, et fanions multicolores. Absence, présence de l’homme : pêcheurs, marins... Toute une aventure au quotidien sans cesse renouvelée.
De retour à l’atelier, des toiles aux formats divers m’attendent. De mes croquis crayonnés, parfois aquarellés, de mes notations d’ambiance sur le motif, la mise en oeuvre de la peinture peut alors commencer. À l'aide des pigments que je broie : Ocres, rouges, jaunes, dorés. Une première impression s'élabore, c'est ensuite Le dessin, véritable architecture du tableau, qui prend le relaie. la composition en place, commence alors, le lent processus de l’exécution.
Le dessin peu à peu va s’effacer pour s'intègrer à la couleur.
Des bleus et des verts accompagnent les accents des toniques: rouges ou orangés, c’est selon ! l'émeraude, le céruléum se mêlant à l'alizarine et l'auréoline.
De mes promenades, de glacis en glacis, grâce à la transparence et la profondeur de l'huile, je retranscris les souvenirs de mes escapades.